Avec Antonin Leclere
Toulon – le 11 mai 2020.
« 17 mars : le covid-19 est arrivé en Hexagone – confinement obligatoire pour tout le monde.
Le mouvement s’arrête, tout déplacement est désormais interdit, tout du moins réduit au strict minimum : 1km.
Pour moi, le projet du sous-titre (et le reste) se met en pause, retour et station casa.
Tous les projets se liquéfient, inconnue généralisée, qu’en sera-t-il du festival Chalon dans la Rue ?
Deux mois à réfléchir, faire l’école à ses petits, repeindre ses volets, planter des tomates, tourner en rond aussi parfois.
On fait les bilans, on tire des conclusions, on redécouvre le temps à prendre, que les oiseaux savent encore chanter.
Nous, utopistes, nous remettons à imaginer un monde meilleur,
Peut-être ?
Oui ?
Maintenant !?
Objectif : transformer l’essai, ou plutôt marquer les 3 points de la dernière minute avant la fin du monde annoncée.
Puis…
Le 11 mai est déclaré comme date de déconfinement,
l’économie a besoin d’oxygène,
il faut se remettre en mouvement au risque de rester paralysé,
de ne plus savoir marcher,
au pas.
Déjà les idées s’estompent, très vite les détails disparaissent comme au réveil d’une longue nuit de rêves.
Un dessin à l’eau qui s’évapore sur u teun bitume d’été.
Le besoin urgent de noter cet instant, comme un pense-bête,
avant de tout oublier définitivement.
Tiens je n’entends pas les oiseaux ce matin,
Café ?… »
Germain Ipin
Le 15 mai 2020